Le marché immobilier pourrait évoluer vers une meilleure répartition entre grandes cités et petites villes des alentours, selon Immonot. C’est du moins une conséquence de cette période de confinement qui a beaucoup touché les citadins et la place prépondérante prise par le télétravail dans l’organisation des entreprises. Si cette tendance se confirme, il en résultera un rééquilibrage entre le prix des résidences en ville et celui des maisons dans les campagnes avoisinantes, au bénéfice de ces dernières. D’où une augmentation sensible des conseils à l’achat avant revente qui passent de 16 % à 22 % pour les logements et de 46 % à 55 % pour les terrains, à nombre de transactions équivalent les notaires des campagnes étant plus nombreux que ceux des villes.
Concernant la reprise d’activité, alors qu’en mai et juin 25 % des correspondants d’Immonot ont perçu une diminution de leur activité par rapport à février et 35 % une amélioration, la répartition entre pessimistes (18 %) et optimistes (42 %) pour les deux mois à venir préfigure un nouvel élan dans les transactions immobilières. L’une des raisons de ce soudain engouement semble le besoin des citadins de s’aérer. C’est ce que confirme François Vernet à Pierre-de-Bresse en Bourgogne : « les signatures d’avant-contrat sont en nette hausse. Les gens de la ville veulent un pied-à-terre en campagne, suite au confinement ». Remarque à laquelle se joint Jean-Charles Malet à Vicq sur Nahon en Touraine : « après la période de confinement on remarque, en milieu rural, un regain des demandes pour l’achat de maisons avec terrain ».
Cet afflux des demandes de biens observé entraîne logiquement des perspectives plus ouvertes concernant les prix des logements et des terrains, alors que s’agissant des commerces les conséquences de la crise sanitaire font plonger la tendance. La proportion des négociateurs prévoyant une hausse du prix des logements passe ainsi de 10 % à 22 % alors qu’elle s’établit à 12 % pour les pessimistes, une majorité d’entre eux penchant pour la stabilité.
Pour les commerces, cette répartition est de 52 % pour la baisse des prix et 48 % pour leur stabilité. Il faut remonter à l’été 2015 pour connaître une telle chute de la tendance. Cette année-là avait aussi connu une chute de 25 % du prix du pétrole tout comme celui des métaux et notamment du fer (-36 %) et du fret (-25 %), l’un des meilleurs indicateurs avancés de l’activité mondiale.
« Mais comme notre indice couvre surtout le petit commerce en région, on peut imaginer que ces nombreux citadins qui, pour fuir le confinement dans les logements exigus des grandes cités, s’implantent dans les petites villes des environs, redonneront vie au commerce local au détriment des grandes surfaces et inverseront ainsi la tendance », conclut Immonot.
Cet afflux des demandes de biens observé entraîne logiquement des perspectives plus ouvertes concernant les prix des logements et des terrains, alors que s’agissant des commerces les conséquences de la crise sanitaire font plonger la tendance. La proportion des négociateurs prévoyant une hausse du prix des logements passe ainsi de 10 % à 22 % alors qu’elle s’établit à 12 % pour les pessimistes, une majorité d’entre eux penchant pour la stabilité.
Pour les commerces, cette répartition est de 52 % pour la baisse des prix et 48 % pour leur stabilité. Il faut remonter à l’été 2015 pour connaître une telle chute de la tendance. Cette année-là avait aussi connu une chute de 25 % du prix du pétrole tout comme celui des métaux et notamment du fer (-36 %) et du fret (-25 %), l’un des meilleurs indicateurs avancés de l’activité mondiale.
« Mais comme notre indice couvre surtout le petit commerce en région, on peut imaginer que ces nombreux citadins qui, pour fuir le confinement dans les logements exigus des grandes cités, s’implantent dans les petites villes des environs, redonneront vie au commerce local au détriment des grandes surfaces et inverseront ainsi la tendance », conclut Immonot.